Résumé : À Tahiti, en 1898, Gauguin rédigea une suite de pages qu’il intitula L’Église catholique et les temps modernes. En 1902, peu de temps avant sa mort, il reprit son manuscrit, lui donna un nouveau titre, L’Esprit moderne et le catholicisme, en modifia partiellement le contenu, et l’habilla d’une magnifique couverture. Ces pages témoignent de l’émergence d’une pensée théologique structurée et jettent une lumière nouvelle sur l’évolution de l’art de Gauguin. Elles mériteraient d’être publiées.