Résumé : La nomination, en février 2021, d’un nouvel évêque à Coire ouvre la perspective de la fin d’une longue crise ouverte au sein de l’Église catholique romaine en Suisse (ECR). Les différents rebondissements ont fait apparaître, dans l’espace public, une face uniquement conservatrice de l’ECR. Pourtant, l’innovation déployée pour les restructurations a complètement été passée sous silence. Cet article souligne ainsi un paradoxe lancinant de l’ECR qui, même quand elle innove, apparaît conservatrice.