Résumé : Andreas Osiander est considéré par l’historiographie comme l’un des rares Réformateurs favorables aux communautés juives. Les travaux récents d’Anselm Schubert semblent nuancer cela. Qu’en est-il vraiment ? L’examen des écrits d’Andreas Osiander concernant le judaïsme permet de constater sa fascination pour la culture juive et son expertise en ce domaine, mais révèle aussi l’ambivalence de sa relation au judaïsme quand il s’agit d’entrer dans l’action et de favoriser la Réforme à Nuremberg.