Résumé : L’itinéraire d’André Neher (1914-1988) est marqué par la brisure perpétrée par le nazisme. Dès lors s’impose à lui l’impératif absolu de reconstruire un judaïsme présent à son temps. Il le fait en conjuguant : l’exigence prophétique et la nécessité d’affronter le silence de Dieu ; un humanisme en tension entre mystique et raison ; le motif de la « montée » vers Jérusalem, avec la volonté de participer à la construction de l’État d’Israël, auquel il confère une dimension messianique.