Résumé : L’article réinterroge, à la suite d’Arthur Danto et de Jean-Marie Schaeffer, l’« essence » de l’art, à travers l’examen phénoménologique de cette banale évidence : l’œuvre artistique est comme telle esthétique. Il s’emploie à montrer qu’il existe une « manière » artistique de jouer avec le « temps vécu ». Ce faisant, il insiste sur une « essence » de l’art comme « communion des vies » et en propose une possible relecture métaphysique, voire théologique.