Résumé : L’article interroge le film Noah comme un révélateur de la vérité de l’humain simul peccator simul justus. La fiction cinématographique montre comment un homme ordinaire devient inhumain non par vice, mais par zèle de se faire le dépositaire de la vérité divine. Noah vit les tourments de l’apôtre Paul (Rm 7) et de maint fanatique d’aujourd’hui, qui, en l’absence de Dieu, devient son suppléant. Or la vérité humaine est la faillibilité, protection contre le fanatisme et l’inhumanité.