Résumé : Selon Rosa Luxemburg, l’accumulation du capital dévore tout ce qui lui est extérieur. Arendt reprend cette analyse, affirme la nécessité de stopper ce processus dévastateur et développe une conception de la politique à partir d’une réflexion sur le totalitarisme. Toutes deux assignent un rôle crucial à la liberté politique, faisant confiance dans les capacités de tout un chacun de penser et de juger. La « politique comme espérance » est l’expression choisie pour qualifier leur communauté de pensée.