Résumé : Keynes et Arendt rejettent l’un et l’autre l’hédonisme économique. Ils prennent au sérieux un besoin d’estime de soi que la religion a été pendant un temps en mesure de satisfaire et que la science moderne a ignoré. En dépit de la violence, des drames de l’histoire, ils n’entendent pas abandonner la haute idée de l’humanité qui a surgi dans la Grèce Antique. Ils comptent sur la liberté humaine pour initier un nouveau commencement, décidant de croire en la faculté humaine d’accomplir des miracles.