Résumé : Dans les fictions de jeunesse de Proust, une circonstance narrative se retrouve assez souvent, qui n’interviendra plus guère par la suite : le fait de mourir jeune, et sous l’emprise de la passion. En mettant sur le même plan les nouvelles publiées dans Les Plaisirs et les Jours, les nouvelles écartées et celles retrouvées à l’état de brouillon, on peut dégager un noyau commun, qui est le plus souvent une mort libérant le sujet d’une tension amoureuse parfois insoutenable.