Résumé : On sait l’importance accordée à la traduction et au pastiche dans Le Temps perdu. Il s’agit ici d’explorer la réécriture au-delà de ces deux formes en recourant aux catégories de l’intertextualité, identifiées par Genette pour analyser le jeu autotextuel de Proust. La réécriture apparaît comme une manière de manifester la vision de l’artiste et elle prend des formes d’autant plus variées que le temps est, avec la guerre, un agent puissant de réécriture de l’univers romanesque et du récit même.