Résumé : L’écrivain traducteur, tel que se définit Proust, réfléchit à la langue littéraire en traduisant Ruskin. Ses diverses motivations n’empêchent les graves lacunes de ses traductions, résultant d’une rencontre mal maîtrisée des deux langues. Au-delà de l’exactitude linguistique, c’est un ton, un souffle, que parvient à rendre Proust, et en outre, bien des mots et tours anglais réapparaîtront dans son cycle romanesque.