Résumé : La lettre de Joseph Périgot, dans le Côté de Guermantes II, apparaît comme un morceau assez isolé et qui trouve sa valeur, surtout comique, en lui-même. En fait il se trouve au centre d’un réseau allusif dense incluant plusieurs œuvres littéraires du XIXe siècle, dont « La lettre volée » d’Edgar Poe. En éclairant ces allusions, en montrant les relations des œuvres « alludées » avec divers épisodes du roman de Proust, on peut reconstituer les éléments d’un récit allusif autofictionnel.