Résumé : Proust reproche à Balzac de confondre la vie et la littérature et de mettre sur le même plan un beau mariage et un grand livre, la réussite sociale et la réussite littéraire. Si lui-même n’est pas resté un « célibataire de l’art », l’un de ces « amateurs velléitaires et stériles » qu’il dénonce, c’est pourtant qu’il a contracté une alliance lui aussi : la Recherche est le fruit de l’union féconde d’un artiste et d’un amateur, d’un aristocrate et d’un roturier, d’un poète et d’un romancier.