Résumé : Grâce notamment aux cours d’Émile Boutroux, Marcel Proust a baigné dans le climat kantien qu’inaugure en France la thèse de Jules Lachelier de 1871 sur le fondement de l’induction. Mais l’écrivain a su échapper à la réception néo-kantienne de Kant dont il fut le contemporain, comme à certaines de ses œillères. C’est que la Science, selon notre auteur, ne saurait “détrônerˮ la Métaphysique.