Résumé : Cet article se limite aux anecdotes prises en charge par le narrateur, relevant du narratif ou du descriptif, en éliminant les « mots d'esprit » ; il voudrait définir en quoi l’anecdote proustienne est moderne (et proustienne !) ; il s’attache donc essentiellement aux effets de l’anecdote : elle produit la perplexité, la suspension du jugement, l’affolement interprétatif, le bourdonnement des hypothèses, bref, la mise en tension de la pensée.