Résumé : Dans les récits que Proust publie entre 1890-1893, les lieux, personnages et situations sont souvent distants ou absents et l’imagination s’impose sur la dimension concrète des choses. Ces images de l’absence contrastent fortement avec le discours médiatique dominant et font écho à la posture critique des revues par rapport au monde banal du (journal) quotidien. Cet article tente de montrer les méandres de ce dialogue entre les premiers récits de l’écrivain et leur contexte discursif.