Résumé : Cet article étudie la mise en scène cinématographique de l’extrait du journal des Goncourt et de la lettre de Gilberte, deux exemples de récit bref proustien. L’étude des stratégies d’insertion cinématographique de ces récits dans d’une part Le Temps retrouvé (R. Ruiz) et de l’autre La Captive (Ch. Akerman) montre que si le récit bref proustien est conservé dans le récit filmique, c’est que dans le processus de l’adaptation, le récit bref est investi d’un rôle bien précis.