Résumé : S’inspirant du concept de fictiogenèse (Marta Krol), cet article vise à montrer comment et à quel point les épisodes de mémoire involontaire présentent des éléments fictiogènes susceptibles d’éveiller chez le lecteur un fort sentiment de tension narrative. Les concepts de sémantique intégrée permettent de fédérer divers traits linguistiques et procédés stylistiques autour d’un même propos : la participation récurrente de la mémoire involontaire à une mise en tension du récit proustien.