Résumé : Cet article analyse l’émergence d’îlots narratifs au sein de certaines comparaisons proustiennes déployées, où le comparant subit un processus de dilatation syntaxique qui en étire les frontières et le transforme en une microfiction presque autonome, laquelle semble dériver loin du comparé à éclaircir. Ces comparants longs, abritant pourtant des récits brefs, constituent le foyer d’une triple tension : entre copia et brevitas ; entre le général et le particulier ; entre le roman et l’essai.