Résumé : Selon Elisabeth Edl, la traduction d’un roman doit rendre sensibles les différents niveaux d’interprétation. Elle exige d’un traducteur qu’il lise l’œuvre originale comme une partition, et se montre sensible aux différentes significations de chaque mot et syllabe. Cet article examine en détail deux passages – le premier tiré de la traduction allemande de Madame Bovary, le second de la « Frankfurter Ausgabe » de la Recherche – ayant en commun qu’ils racontent le mythe d’Arachné dans les Métamorphoses d’Ovide.