Résumé : Traitant d’abord du rapport à la mort qu’entretiennent, respectivement, la Recherche et le livre envisagé par le narrateur, cet article propose de fonder la compréhension de ce que serait ce livre à venir dans une triple acception du syntagme « temps perdu ». Cela exige de revoir le lien entre le temps perdu appréhendé comme « temps passé » et le temps perdu comme « temps qu’on perd » – dont la valeur tout extrinsèque, pour Gilles Deleuze, réside dans l’apprentissage qu’il finirait par prodiguer.