Résumé : Sont examinés ici le rôle et la conception de la lecture dans les passages du Temps retrouvé, sur le « livre intérieur de signes inconnues », sur l’œuvre d’art, la bibliophilie et la littérature. Il s’y trouve surtout une esthétique de la lecture qui rappelle les origines de la Recherche. La lecture est pour Marcel Proust « au seuil de la vie spirituelle », une incitation et un projet infini comme le livre à venir dans Le Temps retrouvé.