Résumé : Cet article s’attarde sur ce soir de septembre 1908 où, dans la salle de l’ancien casino du Grand-Hôtel de Cabourg, Marcel Proust assista à une séance de projection de vues animées avec un jeune ami de dix-neuf ans, Marcel Plantevignes. Dans ses mémoires, Plantevignes se rappelle cette lettre de Proust où il évoque « ce triste soir de septembre à Cabourg ». Proust assis sur une chaise droite assistait-il à ce qu’il qualifia de « guignol cinématographique » dans une lettre à ce jeune ami qui l’accompagnait ?