Résumé : Comparer les versions de Moncrieff/Kilmartin (1981) et de L. Davis (2002) ouvre sur des questions légales, propres aux traductions littéraires (p. 70). Par ailleurs, prête à réflexion la retraduction périodique des classiques (p. 73), dans le sillage de Venuti, Berman et Brooks. Ensuite, les choix stylistiques de Davis, romancière et nouvelliste, font émerger des interférences, des relations de symbiose ou de « fécondation secrète » (Bonnefoy) entre l’œuvre de traduction et l’œuvre poétique (p. 78).