Résumé : Y a-t-il une systématique des inadvertances, omissions, opacités etc. d’une traduction donnée ? Dans quelle mesure les erreurs de lecture d’une traduction, pourtant de bonne qualité, contribuent-elles à éclairer la singularité d’un style ? L’inévitable inapproprié se cache dans les plis d’une traduction comme dans ceux d’un « manteau royal » (Benjamin). Qu’en est-il de la « traduisibilité » (Berman), l’Übersetzbarkeit de Benjamin. Que deviennent la langue de l’original et le style de l’auteur ?