Résumé : La traduction est-elle apte à passer l’« épreuve de l’étranger » (Berman) en lui offrant une « hospitalité langagière » (Ricœur) ? Ou bien est-elle plutôt une entreprise critique fondée sur l’écart insurmontable entre la vision du monde du texte source et celle du texte cible ? Certaines de ces questions traversent, entre autres, la traduction des titres.