Résumé : L’auteure aborde la temporalité dans son large empan linguistique : connecteurs temporels, système verbal, consecutio temporum. Comment l’arabe – avec ses deux seuls temps (accompli/inaccompli) – peut-il rendre la richesse de temps et de modes du français ? Quels principes de compensation sont disponibles pour exprimer le futur ou l’antériorité des temps composés, quitte à, tour à tour, « enrichir » (Eco), « sur- » ou « sous-déterminer » (Fuchs) ? Quel « rééquilibrage » peut façonner la réécriture ?