Résumé : La traduction de la Recherche en coréen bute sur certaines difficultés lexicales concernant des réalités inconnues en Corée, ou difficiles à documenter (« guérite », « boule », « pain de sucre »), sur des locutions à tournure ironique, ou des dénominations qui occasionnent souvent des contresens, tels que les termes de parenté, moins précis et donc plus ambigus en français qu’en coréen : choisir un terme de parenté implique donc parfois de prendre un parti généalogique que Proust n’avait pas cru bon d’expliciter.