Résumé : Proust, qui avait un don inégalable pour l’imitation, a su rendre à merveille la langue parlée dans toutes ses variétés, par un subtil mélange de citation, de description et de commentaire. Ces marques prosodiques qui parsèment Un amour de Swann, que deviennent-elles dans les traductions italiennes de Debenedetti (Bompiani 1948), Ginzburg (Einaudi 1949, 1990), Raboni (Mondadori 1983), Nessi Somaini (Rizzoli 1985), et De Michelis (Newton Compton 1990) ?