Résumé : Les poèmes héroïques français des années 1650 ont longtemps été considérés comme de mauvais pastiches des grands modèles épiques. La comparaison du Saint Louis du P. Le Moyne et de la Jérusalem délivrée du Tasse met ainsi en évidence un parallélisme patent entre ces deux épopées de croisade. Mais l’originalité du Saint Louis devient sensible dès qu’on prend en compte les écarts, plus ou moins importants, qu’il produit constamment par rapport à ce modèle et à son système de valeurs.