Résumé : La mort, partout présente, n’est ni le centre ni l’horizon des sermons composant le Le Carême du Louvre de Bossuet. Ce sont plutôt l’éternité et l’immortalité qui en représentent le point de fuite et le cœur pensif. Piliers d’une rhétorique de la dilatatio plus efficace que celle de l’humiliatio, elles enseignent à l’homme la réalité de sa nature tout en le séduisant, donnant à son instinct d’immortalité et à son désir d’éternité leur pleine ampleur.