Résumé : Cet article interroge le contraste qui se dessine dans la première édition des « œuvres complètes » de Bossuet, parue à Venise au XVIIIe siècle, entre une iconographie représentant, directement ou symboliquement la Réforme, et une iconographie « rococo » apparemment sans lien avec le contenu des textes qu’elle accompagne. Il propose notamment d’envisager certaines illustrations comme relevant d’un effet de syllepse visuelle, traduction intersémiotique d’une figure habituellement verbale.