Résumé : Lamartine est l’auteur en 1864 d’un Bossuet où se donne à voir une image ambivalente. D’un côté, Bossuet est « la plus haute parole dont la nature ait doué des lèvres d’homme », l’incarnation parfaite de la pureté du cœur dans le sublime de l’éloquence ; mais d’un autre côté, cette voix prophétique devenue surhumaine met le lyrisme au service du dogmatisme et de l’absolutisme, suscitant autant d’indignation que d’admiration.