Résumé : Le poète dijonnais Aloysius Bertrand est conduit à utiliser des termes locaux, volontairement ou involontairement ; ces mots seront essentiellement des noms d’objets courants, comme le battoir (rouillot) des lavandières ou des noms de lieux (comme le sinistre Chèvre-Morte). Nous essayons de dresser le bilan de ces emplois dans Gaspard de la Nuit, œuvre dont la première partie est située à Dijon, à partir des connaissances accumulées par les dialectologues du xxe siècle.