Résumé : Le rêve de tout prisonnier « ne peut naturellement pas avoir d’autre contenu que l’évasion », a écrit Sigmund Freud. Il ajoute à cette réflexion que « l’évasion doit s’effectuer par la fenêtre, car c’est par la fenêtre qu’a pénétré l’excitation lumineuse qui met fin au sommeil du prisonnier ». Ce songe éveillé traduirait en effet le désir d’évasion du prisonnier, la langue dont on rêve aujourd’hui, une langue qui nous libère des emprisonnements.