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Classiques Garnier

Avant-propos

  • Publication type: Book chapter
  • Book: Retour à l’analyse logique
  • Pages: 13 to 19
  • Collection: Linguistic Domains, n° 16
  • Series: Grammaires et représentations de la langue, n° 9
  • CLIL theme: 3147 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Linguistique, Sciences du langage
  • EAN: 9782406103356
  • ISBN: 978-2-406-10335-6
  • ISSN: 2275-2803
  • DOI: 10.15122/isbn.978-2-406-10335-6.p.0013
  • Publisher: Classiques Garnier
  • Online publication: 03-01-2021
  • Language: French
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Avant-propos

Le 28 juin 1833, en France, sous la monarchie de Juillet, un décret du ministre Guizot enjoignait aux « aspirants au brevet de capacité » – les futurs instituteurs des écoles élémentaires que chaque commune de plus de 500 habitants avait désormais lobligation douvrir – dassocier pour lapprentissage de la langue et de lorthographe lanalyse grammaticale et lanalyse logique, deux volets dont Charles-Pierre Chapsal, le propagateur avec Joseph-Michel Noël de la grammaire scolaire (Nouvelle grammaire française, 1823 ; 54e éd., 1870), venait en quelque sorte dofficialiser la pratique : Leçons danalyse grammaticale (1827) et Leçons danalyse logique (1827).

Il ne faudrait pas se tromper à ces trois termes 1o analyse, 2o grammaticale, 3o logique.

À lorigine, analyse ne signifie guère plus qu« étude ». Grammaticale réserve lexamen aux « natures » des mots (nom, adjectif, verbe, adverbe, etc.). Logique, prolongeant lesprit des modistes médiévaux, de la Grammaire générale et raisonnée de Port-Royal (1660) et des grammaires philosophiques du xviiie siècle, étend lenquête aux « fonctions » de sujet et dattribut, que relient une copule être, visible dans La lettre est envoyée ou Nos ennemis sont vaincus, restituable dans Jai envoyé la lettre = « je suis ayant envoyé la lettre » ou Nous avons vaincu les ennemis = « nous sommes ayant vaincu les ennemis » [sic]. Cest en sortant du cadre de la phrase simple quanalyse retrouvera progressivement lacception étymologique de « découpage » et que logique se spécialisera, conformément à sa vocation primitive, à lidentification des « propositions ».

Les « hussards noirs de la République » (Péguy) pousseront en un siècle lexploration des natures (genre et nombre des noms, personne, voix, mode, temps des verbes…), élargiront lanalyse grammaticale à de nouvelles fonctions : les compléments, lépithète, lapposition…, et donneront mission à lanalyse logique disoler les phrases, de les scinder et de les ponctuer.

Si la toute première Nomenclature grammaticale française de 1910 ne comportait en la matière aucune directive, son pendant belge (bilingue : 14Unification de la terminologie grammaticale. Eenmaking van de spraakkundige terminologie, 1936) esquisse à la faveur dun couplet patriotique le schéma dune « analyse grammaticale et logique ».

Jaimerai toujours mon pays, parce que les morts que je vénère reposent sous cette terre bénie. Le texte comprend trois propositions : 1. Jaimerai toujours mon pays : proposition principale. 2. parce que les morts reposent sous cette terre bénie : proposition subordonnée adverbiale, complément circonstanciel de aimerai. 3. que je vénère : proposition subordonnée adjective, relative, complément déterminatif de morts.

On voit que l« analyse grammaticale » (des natures : adverbiale, adjective, et des fonctions : complément circonstanciel, complément déterminatif) sinféode à l« analyse logique » : proposition principale, proposition subordonnée, relative.

Le Code de terminologie grammaticale monolingue qui prend la relève en 1949 tire de lassez long texte Suprême consolation emprunté à la Méthode de langue française, troisième livre, de Brunot et Bony (1908) une « analyse des mots » et une « analyse des propositions » séparées.

Le début pourra suffire.

Un ingénieur avait rêvé toute sa vie quil parviendrait à extraire lor contenu dans leau de mer. Quand sa femme lui disait : « Mon avis est que tu as fait assez de sacrifices, mon ami. – Jamais ! sécriait-il. Qui trouvera ce secret défiera tous les milliardaires, et cest moi qui le trouverai. » (Suprême consolation)

Analyse des mots. Un : article indéfini ; masculin singulier ; se rapporte à ingénieur. Ingénieur : nom commun ; masculin singulier ; sujet davait rêvé. Avait rêvé : verbe rêver, transitif direct ; voix active ; mode indicatif ; temps plus-que-parfait ; 3e personne du singulier. Toute : adjectif indéfini ; féminin singulier ; se rapporte à vie. Sa : adjectif possessif ; féminin singulier ; se rapporte à vie. Vie : nom commun ; féminin singulier ; complément circonstanciel de temps davait rêvé. Il : pronom personnel ; masculin singulier ; 3e personne ; sujet de parviendrait. Parviendrait : verbe parvenir, transitif indirect ; voix active ; mode indicatif ; temps futur du passé ; 3e personne du singulier. À : préposition ; unit le complément dobjet indirect extraire au verbe parviendrait. L : article défini élidé ; masculin singulier ; se rapporte à or. Contenu : verbe contenir ; voix passive ; participe passé ; se rapporte à or. Or : nom commun ; masculin singulier ; complément dobjet direct dextraire. Dans : préposition ; unit le complément dobjet direct eau au participe passé contenu. L : article défini élidé ; masculin singulier ; se rapporte à eau. Eau : nom commun ; féminin singulier ; complément circonstanciel de lieu de contenu. De : préposition ; unit le nom mer au nom eau. 15Mer : nom commun ; féminin singulier ; complément déterminatif du nom eau. Quand : conjonction de subordination ; unit la proposition subordonnée sa femme lui disait à la principale sécriait-il. Lui : pronom personnel ; masculin singulier ; 3e personne ; complément dobjet indirect de disait. Ami : nom commun ; masculin singulier ; mis en apostrophe. Qui : pronom relatif indéfini ; singulier ; sujet de trouvera. Qui : pronom relatif ; antécédent moi ; sujet de trouverai.

Analyse des propositions. I. 1. Un ingénieur avait rêvé toute sa vie : proposition principale. 2. quil parviendrait à extraire lor contenu dans leau de mer : proposition subordonnée ; complément dobjet direct davait rêvé ; introduite par la conjonction que. II. (La partie de phrase entre guillemets, à lexception de sécriait-il, est en style direct.) 1. Quand sa femme lui disait : proposition subordonnée ; complément circonstanciel de temps de sécriait-il ; introduite par la conjonction quand. 2. Mon avis est, mon ami : proposition principale. 3. que tu as fait assez de sacrifices : proposition subordonnée ; attribut de mon avis ; introduite par la conjonction que. 4. Jamais ! : proposition indépendante elliptique. 5. sécriait-il : proposition principale ; incidente. 6. Qui trouvera ce secret : proposition subordonnée relative ; sujet de défiera ; introduite par le pronom relatif indéfini qui. 7. défiera tous les milliardaires : proposition principale. 8. et cest moi : proposition principale ; coordonnée à la précédente par la conjonction et. 9. qui le trouverai : proposition subordonnée relative ; apposition de moi ; introduite par le pronom relatif qui.

La version suivante du Code (1965) marie les deux types danalyses. En se limitant – sage précaution – à la première phrase du même texte Suprême consolation, elle part de « lensemble de la phrase pour aboutir au mot » à travers une « proposition objet direct » et une cascade de « groupes » fonctionnels dument hiérarchisés : du sujet, du complément circonstanciel (de temps et de lieu), de lobjet (direct et indirect), de lépithète, du complément déterminatif.

{Un ingénieur avait rêvé toute sa vie quil parviendrait à extraire lor contenu dans leau de mer. Base de la phrase : avait rêvé. Verbe rêver, transitif direct, voix active, indicatif plus-que-parfait, 3e personne du singulier}

{{Groupe du sujet : un ingénieur. Centre : ingénieur, nom commun, masculin singulier. Déterminatif : un, article indéfini, se rapporte à ingénieur, masculin singulier}}

{{Groupe du complément circonstanciel de temps (en construction directe) : toute sa vie. Centre : vie, nom commun, féminin singulier. Épithète : toute (= « entière »), adjectif qualificatif, se rapporte à vie, féminin singulier. Déterminatif : sa, adjectif possessif, se rapporte à vie, féminin singulier, renvoie à ingénieur}}

{{Proposition objet direct : quil parviendrait à extraire lor contenu dans leau de mer. Base de la proposition : parviendrait. Verbe parvenir, transitif indirect, 16voix active, indicatif futur du passé, 3e personne du singulier. Conjonction de subordination : que, unit la proposition à la base de la phrase avait rêvé. Sujet : il, pronom personnel, 3e personne, renvoie à ingénieur}}

{{{Groupe de lobjet indirect : à extraire lor contenu dans leau de mer. Centre de lobjet indirect : extraire. Verbe extraire, transitif direct, voix active, infinitif présent. Préposition à, unit le centre de lobjet indirect à la base parviendrait}}}

{{{{Groupe de lobjet direct de linfinitif : lor contenu dans leau de mer. Centre de lobjet direct : or, nom commun, masculin, singulier. Déterminatif : l, article défini élidé, se rapporte à or, masculin singulier}}}}

{{{{{Groupe de lépithète : contenu dans leau de mer. Centre de lépithète : contenu. Verbe contenir, voix passive, participe passé, se rapporte à or, masculin singulier}}}}}

{{{{{{Groupe du complément circonstanciel de lieu : dans leau de mer. Centre du complément circonstanciel de lieu : eau, nom commun, féminin singulier. Préposition dans, unit le centre au verbe contenu. Déterminatif : l, article défini élidé, se rapporte à eau, féminin singulier}}}}}}

{{{{{{{Groupe du complément déterminatif : de mer. Centre du complément déterminatif : mer, nom commun, féminin singulier. Préposition de : unit le centre à eau}}}}}}}

La dernière mouture du Code belge, qualifiée de « pacte grammatical » entre lenseignement officiel et lenseignement catholique (1986), se garde bien de remettre la main dans ce guêpier. Les exemples : Ce pommier porte des pommes. Le jardinier a donné une pomme à sa petite-fille. La petite fille a lair heureuse. Les enfants sortent de lécole et le confiseur les attend avec joie. Les vacances sont ce que je préfère. On a nommé Paul ingénieur en chef. Lingénieur comprend que le marché lui échappe. La forêt a été abimée par les tracteurs. Jai rarement vu Perrine aussi gaie, etc. revêtent lallure squelettique que dénonçait déjà Brunot : « Les maîtres savent bien quil ny a danalyse possible que sur de bons petits textes, préparés et arrangés à lavance. Sil fallait donner en exercice à une classe quelconque une colonne dun journal du jour, personne ne serait sûr den sortir, ni élève, ni maître, ni directeur ni inspecteur » (1909 : 141).

Les Nomenclature grammaticale et Terminologie grammaticale françaises de 1975 et 1997 se montrent tout aussi prudentes. La veine semble tarie. L« humble exercice scolaire » (Lauwers 2004 : 679) allait pourtant trouver un prolongement universitaire dans la grammaire américaine, dont les Européens découvrent les procédures en phases successives.

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Le distributionalisme de Bloomfield (1933) et de ses disciples implique une restructuration quasi complète des « classes de mots » sur la base de la commutabilité verticale ou « paradigmatique » (les roses, douze roses, quelques roses, ces roses, mes roses, quelles roses !…) et de la combinabilité horizontale ou « syntagmatique » (les jolies roses, les douze roses, les quelques roses… mais *les ces roses, *les mes roses…).

Les divisions binaires dune phrase en ses « constituants immédiats » (par exemple La petite fille regarde le chat se décompose en la petite fille + regarde le chat1, le syntagme la petite fille se décompose en la + petite fille, le groupe petite fille se décompose en petite + fille) garnissent de haut en bas et de bas en haut les compartiments de la « boîte » de Hockett (1958).

Létiquetage de la phrase (P) et des syntagmes (en anglais, NP noun phrase, VP verb phrase ; en français, SN syntagme nominal la petite fille, SV syntagme verbal regarde le chat) mène Chomsky (1956) à lauthentique trouvaille graphique de l« arbre syntaxique », une « manière commode de présenter lanalyse logique de la grammaire ancienne-manière » (Picabia & Zribi-Hertz 1981 : 170).

Les développements de la « théorie X-barre » (Chomsky 1970, Jackendoff 1977) multiplient les branchements de larbre pour (i) étager les segments (par exemple le SN à double caractérisation petite et aux cheveux blonds de la petite fille aux cheveux blonds, déchargé du « spécifieur » la, inscrit fille au niveau inférieur X à 0 barre, petite fille au niveau intermédiaire X à 1 barre, petite fille aux cheveux blonds au niveau supérieur X’’ à deux barres), (ii) rendre visibles les accords (par exemple le « liage » de la et petite au féminin singulier fille, de aux et blonds au masculin pluriel cheveux), (iii) ménager une aire aux transformations : par exemple la passivation Le chat est regardé par la petite fille aux cheveux blonds, la projection ou la dislocation Le chat, la petite fille aux cheveux blonds le regarde, les focalisations Cest le chat que regarde la petite fille aux cheveux blonds ou Cest le chat qui est regardé par la petite fille aux cheveux blonds ou Cest le chat quelle regarde, la petite fille aux cheveux blonds, etc.

Que retenir de ce coup dœil rétrospectif ? Le bref panorama nourrit en fait une volonté prospective.

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Lambition du présent ouvrage serait de revivifier la tradition grammaticale française (sans négliger la contribution des francistes allemands) des natures et des fonctions, carrément ignorée dans loptique américaine, au contact des algorithmes linéaires ou arborescents de Bloomfield, de Chomsky et de leurs épigones Fillmore, Langacker, etc., ayant renoué de leur côté avec la logique cartésienne du sujet et du prédicat. Dexploiter à cet effet lincidence de Guillaume, un mécanisme décrit comme le « mouvement, absolument général dans le langage, selon lequel, partout et toujours, il y a apport de signification et référence de lapport à un support » (1971 : 137). De solliciter en complément la pragmatique de lénonciation, qui ancre un énoncé dans une situation de communication. De calquer et de reproduire le plus fidèlement possible, au fil des fractionnements et des réécritures, lordre des mots de la phrase.

Notre chapitre 1 traitera de la phrase, le chapitre 2 des mots, le chapitre 3 des syntagmes. Le chapitre 4 tentera de démontrer lintérêt du parcours à la lumière dune batterie détudes de cas auxquels le lecteur piqué au jeu se sentira peut-être lenvie de contribuer. Le chapitre 5 propose dans cet espoir une série dillustrations littéraires, accompagnées de canevas de solutions. Le but est darriver à démêler les énoncés les plus divers, loin des « bons petits textes, préparés et arrangés à lavance » (cf. Brunot ci-dessus), quil sagisse dun proverbe faussement limpide (citation 1), dune période proustienne artistement enchevêtrée (citation 2), des engagements oraux dun futur Président de la République (citation 3), de la foucade dun comique populaire (citation 4) ou de limitation dune syntaxe enfantine (citation 5).

[1] Le chat parti, les souris dansent.

[2] Et à cette heure où des rayons venus dexpositions et comme dheures différentes, brisaient les angles du mur, à côté dun reflet de la plage mettaient sur la commode un reposoir diapré comme les fleurs du sentier, suspendaient à la paroi les ailes repliées, tremblantes et tièdes dune clarté prête à reprendre son vol, chauffaient comme un bain un carré de tapis provincial devant la fenêtre de la courette que le soleil festonnait comme une vigne, ajoutaient au charme et à la complexité de la décoration mobilière en semblant exfolier la soie fleurie des fauteuils et détacher leur passementerie, cette chambre, que je traversais un moment avant de mhabiller pour la promenade, avait lair dun prisme où se décomposaient les couleurs de la lumière du dehors, dune ruche où les sucs de la journée que jallais goûter étaient dissociés, épars, enivrants et visibles, dun jardin de lespérance qui se dissolvait en une palpitation de rayons dargent et de pétales de rose. (Proust)

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[3] Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à lÉlysée. (Hollande)

[4] Les technocrates, cest des mecs que, quand tu leur poses une question, une fois quils ont fini de répondre, tu comprends plus la question que tas posée. (Coluche)

[5] Papa a beaucoup crié, il a dit que je me préparais un bel avenir, ah ! la la !, et que cétait bien la peine de se saigner aux quatre veines pour obtenir des résultats pareils, mais que bien sûr je ne pensais quà mamuser sans me dire quun jour il ne serait plus là pour subvenir à mes besoins, et que lui, quand il avait mon âge, il était toujours le premier et que son papa était terriblement fier de mon papa, et quil se demandait sil ne valait pas mieux de me mettre tout de suite comme apprenti dans un atelier de nimporte quoi, plutôt que de continuer à me faire aller à lécole ; et moi jai dit que ça me plairait bien de faire lapprenti. (Goscinny)

Quil me soit permis en terminant une mise en garde. Un livre de taille modeste, à visée essentiellement pratique, voire pédagogique, ne prétend pas faire œuvre dhistoire ou dépistémologie. Les notions grammaticales, sélectionnées en fonction de lobjectif, et le vocabulaire qui les transmet (phrase, énonciation, énoncé, thème, sujet, attribut, prédicat, apposition…) ont donné lieu à des interprétations divergentes et quelquefois à dâpres discussions parmi lesquelles les pages qui suivent, renonçant à la tentation des excursus et des controverses, se fraient en toute bonne foi un itinéraire personnel, fruit – cest sans doute leur seule excuse – de nombreuses années denseignement et de recherche, mais qui devraient être escortées à chaque pas de « daprès moi », « à mon avis », « en accord avec X », « en désaccord avec Y » et/ou de renvois à la Grammaire rénovée du français (2007) et à la Grammaire critique du français (52010) – au demeurant çà et là déjà retouchées.

La prudence née de la multiplication des avertissements finirait à lencontre du résultat escompté par frôler le narcissisme. Je demande aux linguistes chevronnés ou débutants davoir la bonté de sen souvenir et de rajouter eux-mêmes les clignotants indispensables2.

1 Le grammairien français Claude Buffier avait sur ce plan proprement découvert lAmérique : « Un homme qui étourdit avec de frivoles discours a coutume dennuyer beaucoup de monde : tout cela pourrait ce semble être exprimé par ces deux mots, un babillard ennuie… » (31714 : 83).

2 Le schéma danalyse quon va découvrir a été précédé de plusieurs ébauches : « La leçon de Guillaume : essai de réanalyse logique », dans Du percevoir au dire. Hommage à André Joly (1996) – « Pour une analyse logique revisitée » (2001) – « Pour une analyse de phrase intégrante » (2006) – « Essai danalyse de phrases complexes » (2017). Leur unique intérêt désormais est de baliser un parcours.