Résumé : L’analyse des résistances des condamnés ou de ceux qui assistent aux exécutions capitales données à Toulouse au xviiie siècle montre que la peine de mort est un moment de péril qui n’interdit ni les appropriations divergentes, ni les pratiques d’opposition à l’imposition des stigmates infamants. Pour être pleinement effectif, le supplice doit recueillir l’accord tacite ou expresse du supplicié et de l’assistance, car seule la convergence des représentations rend ce rituel de mort performatif.