Abstract: La lecture féministe – donc subversive – des deux chansons lyriques de croisade conservées de Conon de Béthune permet de faire la lumière sur la misogynie du poète à travers l’analyse d’une série d’exemples, en tenant compte des relations intertextuelles de l’œuvre du trouvère avec celle du troubadour Raimbaut de Vaqueiras, avec lequel Conon partage cette perspective.