Résumé : L’œuvre de Rachid Mimouni exprime, avec un réalisme zolien, le désenchantement de l’Algérie indépendante. Celle-ci n’en a pas fini avec les abus de l’administration dans Le Fleuve détourné, d’un commissaire dans Tombéza, du préfet dans L’Honneur de la tribu. Le colon colonial est supplanté par le colon national à l’ère du parti unique. Mimouni présente les nouveaux potentats comme l’ADN d’un mal XXL qu’ils font au pays et au peuple. Il veut confronter le pouvoir du mot aux maux du pouvoir.