Abstract: L’ironie dans les Salons de Baudelaire est la manifestation d’un rire satanique qui leur confère leur ton singulier et leur unité profonde. Elle dévoile, par-delà la diversité des œuvres, la domination de la matière, prenant pour cibles ses deux formes principales : l’enlisement de l’artiste dans la matière plastique et le triomphe de l’industrie dans l’art. Les procédés sur lesquels se fonde cette ironie sont la traduction textuelle du matérialisme et de la bêtise de l’époque, symptômes de sa décadence.