Résumé : Si l’une des visées centrales de La Fortune des Rougon est d’ouvrir le cycle des Rougon-Macquart et d’introniser la famille, le roman ne se limite pas à répondre à un cahier des charges fonctionnel. Le propos de cet article est de montrer que l’œuvre-vitrine est une œuvre pensive, dont l’épaisseur se situe aussi dans les mises en abyme allégoriques et métaphoriques figurant la naissance du cycle, au cours d’une rêverie poétique qui en fait une œuvre-miroir, reflet du créateur dans le sillon de sa création.