Résumé : Si Émile Zola se montre très sévère avec les romans antiques, il ne s’inspire pas moins de Longus et de son roman pastoral Daphnis et Chloé pour concevoir l’idylle de Silvère et Miette dans La Fortune des Rougon. À l’aide d’une une lecture détaillée, qui témoigne chez Zola d’une connaissance remarquable du roman Longus, il apparaît que les enjeux anthropologiques liés à la virginité, à la satisfaction du désir ou à la question du genre sont traités de façon sensiblement comparables dans les deux œuvres.