Résumé : Flaubert, avec L’Éducation sentimentale, développe une sorte d’histoire « à rebours », créant dans la durée longue du livre et par l’intensité prosodique de l’œuvre, un état de perception sensible par fragments successifs, et l’imprégnation proprement poétique d’un « sentiment ». Ce sentiment est « politique » en ce qu’y sont impliquées les défaites d’une aspiration et la violence du pouvoir, mais aussi l’idée de liberté, dans l’inquiétude d’un temps.