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Classiques Garnier

Avant-propos

  • Type de publication : Article de collectif
  • Collectif : Religion et littérature à la Renaissance. Mélanges en l’honneur de Franco Giacone
  • Auteur : Roudaut (François)
  • Pages : 9 à 15
  • Collection : Bibliothèque de la Renaissance, n° 8
  • Série : 2
  • Thème CLIL : 4027 -- SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES -- Lettres et Sciences du langage -- Lettres -- Etudes littéraires générales et thématiques
  • EAN : 9782812441257
  • ISBN : 978-2-8124-4125-7
  • ISSN : 2114-1223
  • DOI : 10.15122/isbn.978-2-8124-4125-7.p.0009
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 09/11/2012
  • Langue : Français
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Avant-propos

« Magnifique ! ».

C’est ainsi que Franco Giacone commente une information qui vient de lui être donnée par son interlocuteur. Ce dernier, un moment dérouté par une exclamation qui lui paraît excessive, serait prêt à penser que Franco Giacone n’a pas vraiment écouté, qu’il est, comme on dit, ailleurs, perdu dans des pensées lointaines bien difficiles à deviner. Mais, passé ce très bref instant de surprise, on se réentend, et l’on se demande si, vraiment, ce que l’on a dit valait la peine. L’ironie, toujours bienveillante, a accompli son œuvre. Il se peut aussi que Franco Giacone soit sincère, et qu’il entende marquer son admiration pour un projet qui lui paraît intéressant. C’est qu’il ne connaît ni la jalousie ni le calcul. Il accorde d’autant plus sa confiance à l’humanité qu’il semble ne se faire, fondamentalement, aucune illusion sur elle ; ce qui l’en détache un peu. Il est un point cependant auquel il est pleinement sensible, pour lequel il s’enflamme facilement : le despotisme théocratique qu’il pense déceler à Rome. Mais sait-il qu’en cela, comme Élie Faure l’a noté il y a longtemps1, il se rapproche fort des catholiques italiens ? Assurément, cette idée seule suffirait à le faire enrager.

On sait que la maison révèle son propriétaire. L’atmosphère de celle de Franco Giacone est à la fois monacale (des murs blancs, de rares bibelots, des tableaux et des gravures peu nombreux mais admirables) et presque voluptueuse par l’importance et la beauté des meubles des xixe et xxe siècles, que viennent éclairer d’immenses lustres de verre. Le visiteur sent flotter un parfum de nostalgie d’un lieu d’enfance dont resteraient, comme autant de traces tangibles, ces tables, ces chaises, ces fauteuils, ces bibliothèques qu’il suffit peut-être de regarder pour que revienne une chanson ancienne, italienne ou française, que Franco Giacone, parfois, se met à chanter. La vie n’est pas absente d’un tel décor. Il suffit, pour se convaincre du contraire, de jeter un regard sur les tables. Elles sont occupées par ce qu’il faut bien appeler, faute d’un

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autre terme, des papiers. Beaucoup de papiers : un compte rendu de réunion dont les éléments se mêlent à des photocopies d’un texte du xvie siècle, objet d’un prochain article dont on voit déjà les notes éparses. Les feuilles, qui occupent le bureau, envahissent bientôt une table, un canapé. Ce sont les traces d’une activité sans cesse interrompue par les tracas du métier, certes, mais aussi par la générosité du collègue, du professeur : une réponse à une question est en préparation, un mémoire en instance de lecture… Non loin, toujours prêt à servir (à moins qu’il n’ait été utilisé il y a quelques jours, quelques heures), un billet de train. Pour un grand nombre de ses amis, Franco Giacone est celui qu’ils voient frais et dispos à Paris, alors qu’il vient de descendre du train de nuit en provenance de Rome, ou celui qui accueille le visiteur à Rome ou à Florence alors que lui-même arrive de Genève, à moins que ce ne soit l’inverse. Peu de bagages, jamais aucune plainte sur les conditions du voyage : il semble toujours arriver d’un lieu tout proche. On a le sentiment que la vie, dans ses aspects matériels, l’atteint peu. Il ne se caprice de rien. Il aime les bonnes nourritures (celles qui sont simples, très simples et douces comme les légumes et les fruits), le bon vin parce qu’il rappelle un souvenir. Mais il ne s’y arrête pas plus que le temps, bref, d’une exclamation. S’il invite – ce qui arrive fréquemment – des amis au restaurant, c’est parce qu’il sait les rendre ainsi heureux ; mais sa générosité d’amphitryon ne se départ jamais d’une sorte de retrait. Il regarde ses hôtes plus qu’il n’est pleinement avec eux. Faut-il considérer qu’une telle attitude est le signe d’une forme de liberté absolue ? Sans doute : il « dit et fait ce qu’il veut, rien que ce qu’il veut, quand il le veut2 ». On a cependant le sentiment qu’il a décidé de s’éloigner d’un siècle qui oublie ses racines, sa tradition, l’histoire de sa pensée : la tristesse est si forte qu’il préfère sans doute, comme nombre d’entre nous, ne pas parler de la dégénérescence de ce temps. Attend-il le retour de la lumière dans ce long crépuscule ? C’est possible. Sa résignation n’est assurément pas totale puisqu’il a encore l’énergie et le désir de lire régulièrement le journal, et de s’indigner.

Discret sur sa vie privée, Franco Giacone devient facilement disert lorsque la conversation porte sur ses derniers travaux en cours. Il raconte parfois l’occasion d’une recherche, le moment d’une découverte. L’introduction aux Odes à Pasithée du « bourgeois de Genève » Jean Tagaut (car c’est la poésie protestante genevoise qu’après des

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études de théologie il a commencé à étudier en 1978, sur le conseil de Michel Jeanneret) s’ouvre sur quelques pages intitulées « Histoire de mes recherches ». S’il n’y a pas, pour Franco Giacone, de raison de masquer le je du chercheur, c’est parce que la recherche est toujours celle d’un sujet, et qu’elle est toujours la rencontre d’un autre sujet. Il y faut nécessairement la simpatia penetrante dont il est question dans son étude sur Marcel Raymond.

S’il aime la polémique, comme Leo Spitzer, c’est parce qu’il déteste l’erreur. Conscient de la difficulté de la tâche d’exégète, il ne raille jamais. Il démonte, démontre puis donne l’estocade. D’une certaine manière, on pourrait dire qu’il s’agit de sauver l’autre, pris dans l’erreur qui l’abuse, dans le mensonge du langage (erreur et mensonge sont un même mot en grec). Vaincre l’erreur est nécessaire parce qu’elle entame la vérité, qui est une, absolue. Franco Giacone n’a pas de goût pour l’esprit de compromis, pour les opinions qui donnent de la vérité une image éclatée. Pour lui, elle n’est pas fille du temps ; au contraire, elle doit faire l’objet d’une quête rigoureuse, menée d’un pas décidé que rien ne saurait arrêter. De ce point de vue, le pire n’est pas le contresens sur un texte, mais le faux-sens : l’interprétation erronée qui conduit insidieusement le lecteur – c’est-à-dire l’être en quête de vérité – loin du chemin de la vérité. Pour Franco Giacone, l’erreur n’est pas, suivant la pensée de Jules Lagneau commentant Spinoza, un savoir dans une ignorance. C’est une méprise, peut-être une étourderie (particulièrement coupable quand il s’agit des exégètes professionnels que sont les universitaires), mais surtout une malhonnêteté (dont on pourrait penser qu’il l’associe à certaines interprétations papales de l’Écriture). Celui qui commet une erreur est coupable non seulement devant les hommes, mais aussi, surtout, devant le Texte : coupable de porter atteinte à sa puissance. Franco Giacone pourrait faire siennes ces lignes de Jean Starobinski, du reste citées dans l’étude qu’il lui consacre : « La critique […] est orientée par l’espoir d’un gain de sens, qui nous importe capitalement3 ». La compréhension d’un texte engage son exégète. Il ne faut dévoyer aucune parole de peur de dévoyer la Parole. Depuis quelques années, Franco Giacone porte régulièrement un large chapeau : il y a désormais en lui, en effet, quelque chose d’un barbe.

Souvent, au départ d’un article de Franco Giacone se trouve un problème, de datation, d’attribution, de cohérence textuelle. Est d’abord

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présenté le raisonnement de ceux qui tiennent pour une solution qui sera, dans un deuxième temps, contestée point par point, Franco Giacone débusquant la faille dans le raisonnement, le présupposé non établi, la difficulté sur laquelle les collègues passent « comme chat sur braise4 ». L’enquête commence. Les témoignages sont confrontés, leur insuffisance prouvée avec une fermeté qui ne s’embarrasse pas de circonlocutions, mais distille les « à mon sens », « à mon avis » (ce sont, en fin de compte, comme autant de flèches décochées). Un document est alors invoqué. Il peut s’agir d’une lettre, d’un traité de théologie, de quelques lignes provenant des Archives vaticanes, du Minutier central des Archives nationales de France ; car Franco Giacone est un chercheur : il cherche, et trouve, comme on sait, bien des documents de premier plan5. Cette pièce, dont la mise en relation avec le sujet est fermement établie, permet de démontrer la valeur de la nouvelle interprétation. L’article se termine enfin par une récapitulation précise des acquis. Franco Giacone ne livre pas d’impressions mais propose un raisonnement serré qui, reprenant l’enquête à nouveaux frais, manifeste la volonté inflexible du libre examen : il n’y a pas d’autorité devant laquelle s’incliner ; toute vérité doit avoir été assurée en soi par l’exercice de la raison. Cet Italien est, de ce point de vue, très cartésien. Il s’appuie avant tout sur les textes qu’il lit d’abord de façon littérale, c’est-à-dire en tenant compte de ce que les mots veulent dire dans le contexte dans lequel ils ont été écrits. L’arrière-plan historique est sans cesse présent : Franco Giacone rappelle tel point de doctrine (à travers la devise Nicht für die Gelehrten dont il fait la généalogie6), telle pratique politique (par exemple les cinq organes de censure à Genève7), tel élément biographiques ou bibliographique (à une date précise, quelle édition est disponible, quels commentaires peuvent avoir été lus), tel sens nettement précisé.

C’est la condition d’une « lecture attentive8 », comme devait l’être l’écoute des orateurs pour les auteurs de traités de rhétorique. Franco Giacone suit une idée, jusqu’au bout, puis passe à un autre sujet. Il ne se répète pas, et n’aime pas qu’on le fasse. Il explore et résout. Se méfiant des vastes synthèses, il essaie d’établir quelques faits, de rendre ferme

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quelque interprétation. Il laisse avec modestie aux autres la construction et la découverte de la figure qu’il aura contribué à faire naître par l’agencement de quelques pièces.

Franco Giacone ne se paie pas de mots, parce que les mots ont de la valeur en ce qu’ils découlent directement de la Parole. Son travail ne correspond pas au seul désir de la traque, celle de la source, de la datation, par exemple. Il a toujours la volonté d’accorder ses choix personnels à sa recherche. S’il analyse les textes de manière si rigoureuse, c’est bien souvent pour traquer ce qui pourrait être de l’ordre d’une déviation doctrinale, d’une compromission dogmatique, d’une aberration théologique. La littérature n’est pas pour lui affaire de techniciens. Elle engage des choix moraux, des conduites, des croyances. C’est alors qu’elle mérite que l’on s’y intéresse. Il faut pouvoir y déceler une âme, qui fait des choix, qui se sent – et qui est – responsable.

La littérature instaure-t-elle un lien entre l’humanité et la divinité ? Franco Giacone ne le dit pas expressément. Mais il souligne, à la fin de la préface à Histoire d’écritures, que lui importe avant tout « le passage des Écritures à l’écriture des hommes et des femmes de lettres, un passage qui, on s’en doute, ne comporte pas que des citations ou des réflexions simples, mais de nombreux détournements et fléchissements de la pensée et de la parole ». Et il conclut : « C’est à ce prix que la religion s’est faite littérature ». On l’aura compris : l’analyse des textes est bien éloignée du travail froid de l’entomologiste ou du structuraliste. Les textes sont pour Franco Giacone des paroles, pensées, écrites, parfois au risque de la vie de leurs auteurs. Ils portent des enjeux, de grand poids. Aussi faut-il les comprendre vraiment, faire preuve de cette empathie, si importante pour les représentants de cette « École de Genève » qu’il a étudiée. À plusieurs reprises dans ses articles, Franco Giacone fait vivre ou revivre le mort. Avec une phrase qui commence précautionneusement par « je crois que », il indique au lecteur que le raisonnement impersonnel et scientifique n’a de valeur qu’autant qu’il permet de développer la compréhension de l’autre, de cette voix défunte dont les mots deviennent, grâce à notre lecture, des paroles. Parfois, quelques éléments de psychanalyse viennent contribuer à la compréhension de tel auteur, Marguerite de Navarre en l’occurrence. Agir ainsi, c’est accomplir un devoir que nous devons à ceux qui ne sont plus. Il y a chez Franco Giacone un sens très fort de la fidélité, non seulement à ses ancêtres qui ont souffert pour leur confession vaudoise9, mais

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également à tous ceux qui ont fait l’effort d’écrire pour dire ce qui leur semblait l’essentiel (avant tout leur relation à Dieu) et dont les textes sont un moyen de construction non pas de soi mais de la conscience de soi, voire un moyen de validation d’une construction déjà effectuée. Faire effort pour comprendre les textes, c’est se reconnaître. Aussi est-il impératif de prolonger le témoignage de ces hommes-là. Tout comme il faut maintenir en soi – malgré l’inévitable tentation du repli – le désir de partager la vie de l’intellect avec les autres, qui apportent l’amitié et l’accord des voix. L’étude suppose l’aide de contemporains que Franco Giacone choisit semblables à lui : savants et généreux. Ce furent, il y a plus de trente ans déjà, Jean Dupèbe et, quelques mois plus tard, Jean Céard.

Franco Giacone est un tra-ducteur, au sens qu’il donne à ce terme lorsqu’il écrit, à la fin de son article consacré aux traductions du Tasse : « une parole vers une autre parole », une « conversion d’un monde à l’autre10 » : non pas ici d’une théologie catholique (celle du Tasse) vers une théologie protestante (celle de Poupo), mais d’un monde défunt vers le nôtre, dont il serait vain d’imaginer que la modernité a effacé ou transformé les soucis anciens. Il suffit de les faire passer : ce que fait, lumineusement, Franco Giacone.

Donnant le sentiment à son interlocuteur qu’il a tout son temps (bien que les messages qu’il laisse sur les répondeurs soient toujours, dit-il, « très urgents »), Franco Giacone a eu le constant souci de faire passer les textes aux générations qui nous succèdent. Alors que l’apprentissage du français déclinait déjà en Italie, il a su, avec cet enthousiasme qui souvent le saisit, convaincre nombre d’étudiants (plus de deux cents !) d’effectuer un mémoire de maîtrise sur la littérature française de la Renaissance qu’il a arpentée entièrement, du représentant éminent de l’humanisme français, Lefèvre d’Étaples, aux poètes « baroques » de la fin du siècle. Ses travaux ont porté sur Rabelais, Pierre Poupo, Jean de Sponde, Marguerite de Navarre, Bonaventure des Périers, Guy Le Fèvre de La Boderie, Pontus de Tyard, Blaise de Vigenère, André de Rivaudeau,… Il en a réuni une grande partie dans un livre paru en 1999 : Histoire d’écritures. La Bible et la théologie, de Marguerite de Navarre à Agrippa d’Aubigné. Sa curiosité (qui lui fait étudier dès 1972 des auteurs largement considérés comme marginaux à l’époque : Guillaume du

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Bartas et Guy Le Fèvre de La Boderie) entraîne aussi ses étudiants sur les voies de la critique (en 1976, il n’hésitera pas à traduire en italien un des ouvrages majeurs de Jean Rousset, Forme et signification) et de la littérature contemporaine, publiant un entretien avec Alain Robbe-Grillet en 1976, puis deux autres avec Michel Butor (1984 et 1991).

Franco Giacone n’aura cessé de marquer sa fidélité à la culture française de multiples manières, et en particulier par les colloques organisés à Rome, à partir de 1996. D’abord sur le Tiers Livre (publié en 1999), puis en 1998 sur le Cinquiesme Livre (publié en 2001). Si en 2000, Franco Giacone délaisse Rabelais pour organiser un colloque sur le Cymbalum mundi (publication en 2003), il revient à cet auteur en 2003 avec un nouveau colloque sur La langue de Rabelais et de Montaigne (paru en 2009). À Florence, il réunit un colloque sur Jean Calvin en 2010 (publié en 2013) et, enfin, en 2011, à Rome, un autre colloque intitulé « Langue et sens du Quart Livre » (publié en 2012). Ce dernier titre est significatif des choix de Franco Giacone : l’alliance de l’approche « objective » de l’étude de la langue et celle de la critique littéraire « subjective ». En clôture à la synthèse qu’il consacre à Georges Poulet en 1975, Franco Giacone cite quelques mots de Jean Rousset pour lequel il faut, par un patient travail de philologue, comprendre le texte comme « l’épanouissement simultané d’une structure et d’une pensée, l’amalgame d’une forme et d’une expérience dont la genèse et la croissance sont solidaires11 ». C’est peut-être là rendre compte assez exactement du travail de Franco Giacone, et de son humanité.

François Roudaut

Les quarante-trois articles qui composent cet hommage ont été organisées afin d’apparaître comme des échos – peut-être des réponses – aux question posées par Franco Giacone dans ses travaux. S’y reflètent son intérêt pour les problèmes de langue, sa passion pour Rabelais, sa volonté de comprendre la Réforme et la Contre-Réforme, son souci des rapports entre la création littéraire et la spiritualité, son désir, enfin, d’élucider les relations de la poésie et de la religion.

1 Découverte de l’archipel, Paris, Éditions de la Nouvelle revue Critique, 1932, p. 181.

2 En cela, dirait Élie Faure (op. cit., p. 170), il est pleinement italien.

3 Dans : Letteratura francese. I Contemporanei, III. Diretta da Massimo Colesanti e Luigi De Nardis, Roma, Lucarini Editore, 1987, p. 634.

4 Histoire d’écritures, p. 10, puis p. 285, à propos, cette fois, d’un auteur, Guy Le Fèvre de La Boderie.

5 De premier plan sont les documents découverts : une lettre de Gilles de Viterbe en 1974 ; trois poèmes inédits de Tyard en 1982 ; une supplique inédite de Rabelais au pape Paul III en 2005 ; des documents sur Jean Mercier en 2006 ; des documents sur Tyard en 2009.

6 « Le premier ouvrage de Marguerite de Navarre », Histoire d’écritures, p. 7.

7 Histoire d’écritures, p. 136-137.

8 Histoire d’écritures, p. 50.

9 Il n’oublie pas qu’il doit honorer leur mémoire par des travaux : en 1989, sur le retour des Vaudois dans leur patrie ; en 1995, sur leur rapport aux Encyclopédistes ; en 1998, l’article « Vaudois » du Dictionnaire critique de théologie ; en 1999, sur les rapports de Christofle de Gamon et les Vaudois ; en 2000, sur ceux d’Agrippa d’Aubigné. Pour poursuivre la tradition familiale, Franco Giacone s’occupe durant plusieurs années des éditions Meynier où il fait réimprimer la Bible d’Olivétan en 1986. On ne peut que le remercier grandement pour cet acte très important de pietas et de fides.

10 P. 185.

11 Forme et signification, Paris, José Corti, 1962, p. x.