Résumé : Depuis la fin des années 90, des séries télévisées appelées shortcoms prolifèrent sur les ondes françaises ; s’inspirant généralement du sketch dont elles empruntent la tonalité comique, elles s’en distinguent par une dimension plus feuilletonnante. Leur analyse ouvre ainsi la voie à des questions intéressantes sur la temporalité télévisuelle, que ce soit du côté de la production comme de celui de la réception, montrant que l’écriture brachylogique peut s’appliquer au domaine télévisuel.