Abstract: « Pour qu’il grandisse/croisse, il faut que je diminue », ne cesse de clamer Jean le Baptiste, dans le conte Hérodias de Flaubert. Cette phrase – au gré des interprétations évangélique, astronomique, alchimique, narratologique, etc. –, se présente comme un énoncé brachylogique alliant le court et le bref. Quantitativement réduite et extrêmement dense, ne peut-elle pas également fonctionner comme une phrase-manifeste de ce qui serait une poétique et ou une esthétique brachylogique ?