Résumé : Comme chez Kafka, cité dans le texte, Amérique oblige, l’œuvre convoque un lexique où une défaite marque une victoire. Perec perd et, formule gagnante, « qui perd gagne ». Tout est écrit pour ne pas succomber à la gloire de l’exil, Enéidophobie qui permet de comprendre que l’exil, dans sa vérité, est aussi fuite de soi. Il cède alors la place à l’errance qui ne nourrit nulle attente, ni paradis perdu ni terre promise, et qui décline l’art d’habiter l’inhabitable, de résider (dans le) nulle part.