Résumé :Ellis Island démontre la virtuosité « géo-littéraire » de Georges Perec, par l’étonnante diversité de ses écritures de l’espace (géo-histoire, géographie statisticienne, géographie de l’infra-ordinaire) et dans le déploiement des espaces auxquels il se réfère (la Nation états-unienne, les territoires d’origine des populations migrantes, le « non-lieu » de l’île). L’unité de sens qui se dégage de l’ensemble fait du livre un espace-carrefour où s’entrecroisent les géographies perecquiennes.