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Classiques Garnier

Table des matières

499

Table des matières

Note sur les traductions   9

Introduction générale   11

Autour de la notion didentité   12

Littérature postcoloniale et littérature de migration   16

Récit de soi, fable de soi   19

Afrique et Europe : la littérature afropéenne   21

Choix des œuvres étudiées et présentation des auteurs   24

Intérêt des études postcoloniales comparatistes   31

La créolisation à lœuvre   35

Parcours proposé   37

PREMIÈRE PARTIE

LERRANCE AU CŒUR
DE LA CONSTRUCTION IDENTITAIRE
AFROPÉENNE

Introduction à la première partie   41

Dun lieu à dautres   47

La ville comme territoire    47

La mélancolie du chauffeur de taxi (Awumey, Scego)   47

Déambulations historiques (Scego)   50

Être vu, être vue (Mabanckou, Miano)   52

500

La ville traversée (Komla-Ebri)    63

Le quartier comme foyer de rayonnement (Otoo)    66

Retours au pays    69

Retour volontaire et temporaire au présent
(Komla-Ebri, Oji)    69

Retour volontaire et temporaire au passé (Scego)    75

Retour contraint et temporaire (Gaye)    77

Le désir de retour (Miano, Mabanckou)    81

Figures du nomadisme    84

Le nomadisme comme origine perdue (Scego)    85

Le nomadisme douloureux (Awumey)    88

La construction identitaire face à lautre    93

Double appartenance et double conscience    93

Éléments de définition    94

Lautre en soi : la dualité face à lidentité-racine    97

« The color line »   110

Le motif omniprésent de la peau noire   110

Des situations dinconfort
à lépreuve du racisme le plus violent   118

Étrangers de lintérieur   134

Les « pieds sales », une représentation de lerrance
comme destinée (Scego, Awumey)   134

La marginalité du centre (Awumey, Mabanckou, Scego)   137

Identités de genre   140

Le récit-rhizome

Écrire en présence du monde   149

Lidentité narrative comme herméneutique de soi   149

Lidentité narrative selon Ricœur   149

Praxis de lidentité narrative   153

La production du récit de soi comme « stratégie identitaire »   168

Stratégies identitaires et interculturalité paradoxale   168

De lidentité prescrite à lidentité construite (par le récit)   176

Le lieu de lécriture   188

501

DEUXIÈME PARTIE

ÉCRIRE AU CARREFOUR
DES LANGUES

LA LANGUE
COMME TÉMOIGNAGE
ET MANIFESTE

Introduction à la deuxième partie   193

Dune langue à lautre

Choisir sa langue décriture   195

Raisons économiques et de pouvoir.

Tableau synthétique du système éditorial africain   196

Choix de la langue décriture et traduction   196

Lenvahissante présence des éditeurs européens
sur le continent africain   200

Des difficultés persistantes à se faire éditer en Europe   203

Raisons historiques et culturelles   207

Remarques sur les langues en présence   208

Auteurs écrivant dans une langue première    212

Auteurs écrivant dans une langue adoptée   219

Pour une décolonisation de la langue   225

Retour sur la notion de « surconscience linguistique »    225

Enjeux politiques du choix de la langue décriture
dans la littérature postcoloniale   227

Refus ou subversion de la langue coloniale ?   228

Les risques dun imaginaire monolingue   231

Des auteurs engagés sur les plans politique et social   234

Des imaginaires hétérolingues. La créolisation au travail   239

Des œuvres transgressives
(de la langue et de la linéarité de lécriture)   240

La vocalité en partage : lalliance de lécrit et de loral   255

502

Lhybridité linguistique comme reflet
dappartenances culturelles multiples    279

Lhétérolinguisme comme témoin du processus
de créolisation linguistique   280

Définition   280

Une poétique hétérolingue   282

Entre hermétisme et recherche dune universalité de la langue.

Lusage des notes et glossaires   299

La traduction dans le corps du texte :
appositions et gloses   300

Les outils péri-textuels (1) : la note de bas de page
(Miano, Komla-Ebri, Gaye, Scego)   310

Les outils péritextuels (2) : lusage du glossaire
(Otoo, Miano, Oji, Komla-Ebri)   316

TROISIÈME PARTIE

RECONFIGURATIONS TEXTUELLES

DUN GENRE À LAUTRE,
DUN ART À LAUTRE,
DES ROMANS-MONDE

Introduction à la troisième partie   325

Une hybridité générique

Au-delà des frontières des genres occidentaux   327

Le récit de soi dans la littérature postcoloniale africaine   328

Les différentes phases de la littérature postcoloniale   328

Formes africaines de lécriture de soi   330

De lautobiographie au roman à la troisième personne.

Nouvelles postures de lécrivain postcolonial   336

Lautobiographie (Oji)   336

Le récit autobiographique (Scego)   337

Lautofiction (Otoo)    339

503

Narrations à la première personne   341

Narration à la troisième personne (Miano, Awumey)   344

Révision des canons de la littérature occidentale   346

Remises en cause du canon occidental   347

La transgression de la répartition en genres littéraires :
romans ou récits ?   353

Léclatement du roman :
du « mélange des genres » au « roman marron »    356

Une intertextualité vivante

Variations et fugues   371

Retour sur la notion dintertextualité   371

Un jeu dérudit.

De la citation explicite à lallusion énigmatique   374

Les citations   375

Les références    380

Les allusions   389

Le cas particulier des épigraphes   395

Le moi-mosaïque.

Cohérence et continuité par-delà le morcellement référentiel   401

Des œuvres totales

Dun art à lautre   405

La notion dintermédialité   405

Une intermédialité multiple et omniprésente   409

Références cinématographiques   409

Références picturales et photographiques   413

Références architecturales et sculpturales   417

De la musique avant toute chose.

La musique comme socle identitaire   419

La musique comme élément identitaire fondamental
pour les Afrodescendants   419

La musique dans nos œuvres : rhapsodies afropéennes   423

Une « écriture-jazz » ?   457

Jeux et enjeux de lantiphonie   466

504

Conclusion   471

Bibliographie   479

Index   495