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Classiques Garnier

Établissement du texte

  • Type de publication : Chapitre d’ouvrage
  • Ouvrage : Théâtre complet. Tome I
  • Pages : 221 à 228
  • Collection : Bibliothèque du théâtre français, n° 81
  • Thème CLIL : 3622 -- LITTÉRATURE GÉNÉRALE -- Théâtre
  • EAN : 9782406120667
  • ISBN : 978-2-406-12066-7
  • ISSN : 2261-575X
  • DOI : 10.48611/isbn.978-2-406-12066-7.p.0221
  • Éditeur : Classiques Garnier
  • Mise en ligne : 03/11/2021
  • Langue : Français
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Établissement du texte

Édition originale

Collation et contenu

LAMINTE | DV | TASSE. | TRAGI-COMEDIE | PASTORALE, | Accommodée au Theatre François, | Par le SIEVR DE. RAYSSIGVIER. | [gravure : marque de léditeur, dessin et devise] | A PARIS, | Chez AVGVSTIN COVRBE, Libraire & Impri-|meur de Monſieur Frere du Roy, au Palais dans la | petite ſalle, à la Palme. | [filet] | M. DC. XXXII. | AVEC PRIVILEGE DV ROY.

suivi de :

AVTRES | OEVVRES | POETIQUES | DV SIEVR DE | RAYSSIGVIER| [vignette]| A PARIS, | [filet] | M. DC. XXXI.

In-8o par demi-feuille.

Imposition : A-B42A-T4. Pagination : [16], 1-125, [5], 127-148.

Contenu : A2ro-A3ro : épître dédicatoire ; A3vo-A4vo : avis « AV LECTEVR. » ; B1ro : poème dhommage signé Du Ryer ; B1vo : poème dhommage non signé ; B2ro : extrait du privilège et achevé dimprimer ; B2vo-B4ro : « ARGVMENT. » ; B4vo : liste des « ACTEVRS » ; A1ro-Q3ro, p. 1-125 : texte de la pièce ; Q4 : blanc ; R1ro : page de titre des « autres œuvres » ; R1vo : page blanche ; R2ro-T4vo, p. 127-148 : recueil des « autres œuvres poétiques1 ».

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La composition du volume est homogène. Alain Riffaud a identifié Jacques Bessin comme étant limprimeur de lensemble des cahiers du volume2.

Exemplaires consultés3

Bibliothèque Nationale de France (Arsenal) : 8-BL-12662 (1). Première pièce du tome 2 du recueil factice du « Théâtre de Rayssiguier » (la deuxième pièce est La bourgeoise ou la promenade de Saint-Cloud). La pièce est suivie des Autres œuvres poétiques.

Bibliothèque Nationale de France (Arsenal) : GD-1685 (1). Première pièce du tome 1 du recueil factice du « Théâtre de Rayssiguier » du fonds G. Douay (la deuxième pièce du tome est la Tragicomédie pastorale). Ex-libris ms. D. Crosaz. Le volume ne contient pas les Autres œuvres poétiques.

Bibliothèque Nationale de France (Tolbiac) : YF-6779. Ne contient pas les Autres œuvres poétiques.Exemplaire consultable seulement sur microfiches.

Bibliothèque municipale de Lyon : SJ BE 736/47, numérisation en ligne par Google livres. La date de la page de titre est modifiée par une rature : M. DC. XXXVI. La pièce est suivie des Autres œuvres poétiques.

Munich, Bayerische StaatsBibliothek : P.o.gall. 2033, numérisation en ligne (http://mdz-nbn-resolving.de/urn:nbn:de:bvb:12-bsb10097916-8). La pièce est suivie des Autres œuvres poétiques.

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Fautes de composition

Les exemplaires consultés contiennent tous quatre erreurs de pagination : page 28 chiffrée 82, page 62 chiffrée 44, page 66 chiffrée 69, page 68 chiffrée 67. Dans certains exemplaires (BM Lyon, Arsenal 8-BL-12662), la page 41 est chiffrée 4 (caractère 1 non imprimé). Nous navons relevé quune seule correction sous presse. Au vers 1671, p. 118, on trouve « bied.toſt » au lieu de « bien-toſt » dans lexemplaire de Lyon ; dans tous les autres exemplaires consultés, la faute est corrigée.

Nous ne rangeons pas parmi les fautes de composition les mots élidés sans apostrophe et conjoints au mot suivant4, ni les à et sans accent. Les confusions entre ou et et entre a et à sont fréquentes dans les textes de lépoque, mais ici laccent diacritique est utilisé sinon de façon systématique du moins de façon presque cohérente : laccent peut ne pas être employé pour un 5 ou un à6, mais ne lest jamais pour la conjonction ou et que rarement dans la forme verbale a (il faut donc considérer ces exceptions7 comme des fautes de composition). On note que dans le vers 691, où sont présents à la fois a et à, la distinction est faite.

Nous navons pas considéré comme des fautes de composition « quvn autre » (et non « quvne autre ») p. 11, v. 174, ni « vn auare »(et non « vne auare » ou « vn auare »), p. 31, v. 498. On trouve certes ailleurs la faute de composition « vn » pour « une » (Au lecteur et pièce, v. 397) et la confusion graphique nest pas surprenante dans la mesure où les deux formes étaient homophones devant voyelle (une nétait pas encore dénasalisé), mais il doit sagir dans ces deux cas dun masculin à valeur de neutre : voir les notes aux vers 174, 286 et 498. Dans lavis au lecteur 224(A4 ro), on trouve « que tu aye » (au lieu de « que tu ayes »), ce qui doit être interprété comme une orthographe dépoque plutôt quune erreur8.

Nous navons pas rangé non plus parmi les erreurs de composition les formes orthographiques dans lequelles le subjonctif nest pas distingué de lindicatif9.

Dans la liste suivante, nous donnons la faute suivie de la correction dans une orthographe non modernisée :

Epistre, A3 ro : oâ : où

Au lecteur, A4 ro : tous les anciens ce ſont attachez :tous les anciens se ſont attachez 

Ibid. : lvn & lautre façon décrire : lvne & lautre façon décrire, ou : lvn & lautre façon décrire

Au lecteur, A4 vo : leurs oſtent la cognoiſſance : leur oſtent la cognoiſſance

B 1 ro : A/SON/AMY DE RAYSSIQUIER : A/SON/AMY DE RAYSSIGUIER 

B 1 vo : de ſon ſort : de ton ſort (correction selon le sens)

Extrait du privilège : Courart : Conrart

Argument, B 3 ro : quand Ne-/rinte arriue : quand Ne-/rine arriue 

P. 7, v. 97 : emmena : amena (probable confusion lexicale plutôt que faute de composition : voir note)

P. 7, v. 100 : leurs champ : leur champ

P. 14, v. 215 : maintent : maintenãt

P. 21, v. 325 : me ſembloient de merueilles : me ſembloient des merueilles 

P. 24, v. 397 : vn action : vne action ou : vn action

P. 27, v. 428 : Quon nignoroit : Quon ignoroit 

P. 32, v. 510 : Ou ten fuis, Nerine : Ou ten fuis-tu, Nerine (orth. modernisée : Où tenfuis-tu)

P. 34, v. 530 : Debuoit : Debuoient

P. 46, v. 717 : quelle : quelle

P. 46, v. 718 : Auez : Auec

P. 47, v. 736 : flottoit : flottoient

P. 55, v. 847 : rien de bon de bon ſort : rien de bon de mon ſort :

P. 60, v. 924 : Se ſeroit la facher : Ce ſeroit la facher 

P. 62, v. 942 : Caché de ſes rameaux : Caché de ces rameaux (correction selon le sens)

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P. 65, v. 979 : me : mes

P. 72, v. 1061 Ce peuſt-il quvne Nimphe : Se peuſt-il quvne Nimphe

P. 78, v. 1129 : Peut eſtre quà cet heure : Peut eſtre quà cett heure

P. 78, v. 1133 : Luy meſme ceſt deffaict : Luy meſme seſt deffaict 

P. 81 : omission de Aminte pour attribuer la première réplique.

P. 86, v. 1235 : ſon : ton (correction selon le sens)

P. 87, v. 1251 : Que voſtre cruauté ne ſcauroient inuenter : Que voſtre cruauté ne ſcauroit inuenter 

P. 87, v. 1256 : Et trop à mon malheur ſon diſcours entendu : Et trop à mon malheur ton diſcours entendu (correction selon le sens : voir la note)

P. 92, v. 1319 : Auberger : Au berger

P. 97, v. 1395 : à peu bleſſer : a peu bleſſer 

P. 100, v. 1437 : lamante : lamente (rime avec tourmente)

P. 103, v. 1485 : Iauris : Iaurois

P. 114, v. 1610 : dant : dans

P. 118, v. 1664 : auroit : auroient

Édition postérieure au xviie siècle

La pièce na pas été rééditée jusquà lédition critique due à D. Dalla Valle, où elle est jointe à celle de LAminte de Vion dAlibray : Traduire lAminta en 1632. Les traductions de Rayssiguier et de Charles Vion dAlibray. édition, notes et présentation par D. Dalla Valle, Torino, Rosenberg & Sellier, 2016, « Biblioteca di Studi Francesi », 273, préface p. xi-xlvi, texte de la pièce p. 1-125. Cette édition conserve lorthographe et la ponctuation du texte original, avec quelques modernisations signalées p. xl. La numérotation des vers pour la fin de la pièce ne correspond pas à la nôtre, car y est comptée une ligne blanche entre deux stances après le vers 1490 (p. 109). Les nombreuses notes de bas de page constituent un commentaire continu de la pièce, où sont signalées toutes les modifications faites par Rayssiguier dans son adaptation et données les citations du Tasse qui correspondent.

La préface « Au lecteur » a été rééditée par M. Lombardi (Processo al teatro. La tragicommedia barocca e i suoi mostri, Pise, Pacini, 1995, 226p. 263-264), G. Dotoli (Temps de préfaces : le débat théâtral en France de Hardy à la querelle du Cid, Paris, Klincksieck, 1996, p. 265-266) et par Sandrine Blondet (2015, en ligne, site « IdT-Les idées du théâtre10 »).

Choix éditoriaux

Modernisation de la présentation

Nous avons modernisé la présentation : mise en romains des textes en italiques dans le texte original (lépître, les poèmes liminaires, la pièce elle-même) et en italiques des textes en romains ; indications scéniques insérées en italiques dans le corps du texte (en marge et en romains dans le texte original), avec ajout de parenthèses quand elles sinsèrent au sein dune réplique ; numérotation des scènes par un chiffre (dans le texte original, les actes et les scènes sont distingués par des ordinaux et lacte est rappelé avant chaque nouvelle scène : ACTE PREMIER. / SCÈNE DEUXIÈME) ; uniformisation des en-têtes de scène (dans le texte original, les noms des personnages sont séparés par des virgules, mais aussi parfois par des points) avec suppression du point suivant les noms dattribution de répliques, systématique dans loriginal ; suppression des alinéas marquant les vers 1279 et 1563.

Modernisation de la ponctuation et de lorthographe

Nous avons modernisé la ponctuation et lusage des capitales11, sauf dans lépître dédicatoire, lavis au lecteur et lextrait du privilège, où elles ont leur cohérence12.

Nous avons partout modernisé lorthographe (sauf bien sûr pour les graphies liées aux conventions de versification du type encor, jusques ou 227donques13). Cette modernisation cache parfois une orthographe témoignant de la prononciation ancienne14 : concurrence de « clarté » et de « clairté » (vers 1420, 1631, 1764), confusion habituelle entre les sons eu et u (« beuuoient », v. 96), confusion entre les sons ou et o (« arrousent », v. 1561 ; « plourant », v. 156115) que Vaugelas essaiera de régler16. Elle cache aussi les différentes graphies possibles dun même mot17. Dans cette logique, nous avons remplacé lancienne forme temple par tempe dans lindication scénique qui précède le vers 1673 (voir la note). Lorthographe originale cherche parfois par le choix de graphies identiques à souligner pour lœil la justesse de la rime18, voire à cacher une rime défectueuse19, ce que masque aussi la modernisation. Puis que a été modernisé en puisque20, même si le vers 1503 (« Puis donc que le Ciel ») montre que la locution nétait pas alors tout à fait lexicalisée.

Nous avons modernisé les accords de ladverbe tout21,des participes passés22 et des formes en ant23 (modernisations que nous signalons chaque fois en note), sauf dans un cas où le vers en aurait été faussé24, et ajouté 228des -t- dits euphoniques, qui, même quand ils ne sont pas notés, étaient déjà prononcés25.

Conservation de la forme des noms propres

Nous avons modernisé le nom commun traité comme un nom propre Satire en Satyre.Lutilisation moderne du y nétait pas encore fixée26. En outre, la langue du xviie siècle ne distinguait pas les noms communs satire et satyre. Satire est écrit dans la pièce avec un i, mais une fois avec un y quand il faut souligner la justesse de la rime par une graphie identique (v. 985, rime avec « martyre »).

Il aurait été logique de moderniser le nom propre Silvie en Sylvie, forme moins « latine », mais aujourdhui la plus courante, et transcrire les noms grecs Amarillis27, Philis28, Tircis et AminteAmaryllis, Phyllis, Thyrsis et Aminthe, selon lorthographe de ces noms dans les traductions actuelles des poèmes de Théocrite et de Virgile doù ils sont issus. Nous ne lavons pas fait, parce que cela aurait choqué les habitudes et que, si la modernisation aurait certes redonné aux formes des noms leur couleur « grecque », bucolique et antique, elle aurait aussi fait oublier ce quelles devaient à leur passage par litalien29.

1 Ce recueil réunit des stances à Monsieur Marceau, p. 127-137 (éléments autobiographiques : mention du défunt Henri de Gondi, évêque de Paris et cardinal, mort en 1622, comme ancien protecteur ; origine provinciale ; persécution par une « mégère » depuis trois ans), un sonnet « ſur la Paſſion de noſtre Seigneur », p. 138, des stances « A Silvie ſur vn deſeſpoir empeſché », p. 139-144, et une « PRIERE SVR LA PRISON DE LAUTEUR », p. 145-148.

2 Alain Riffaud, Répertoire du théâtre français imprimé au xviie siècle, en ligne, https://repertoiretheatreimprime.yale.edu/

3 Autres exemplaires en France : BnF, Richelieu, 8-RE-4297 ; BM-Étude Grenoble : 16328 ; BM Metz : O 925, Fonds ancien 2 ; BM Nîmes : Patrimoine Réserve précieuse, 8344/1 ; Patrimoine Réserve précieuse. Reliure aux armes de la comtesse de Verrue ; Bibliothèque interuniversitaire Sorbonne : RRA 6= 756 ; BU Caen : 239430. À létranger : Mannheim, Universitätsbibliothek, Sch 076/323 ; Londres, British Library Humanities and Social Sciences, St Pancras Reading Rooms, 242.h.16 (2.) ; Bergame, Biblioteca civica Angelo Mai e Archivi storici comunali, BG0026 LO102 ; La Haye, Bibliothèque royale (Nationale Bibliotheek), KW 845 C 4.

4 « ny » pour « ny » (Au lecteur, A4vo), « quelle »pour « quelle »(Argument), B3 ro), « londe » pour « londe » (p. 27, v. 423), « las » pour « las » (p. 30, v. 475), « si » pour « sy » (p. 48, v. 765) etc. Par ailleurs, le texte utilise beaucoup lapostrophe pour marquer lélision devant voyelle. On trouve « un » pour « une » (v. 105, 241, 250, 302, 420, 645, 1155), mais pas toujours (v. 122, 266, 295, 361, 530, 990, 1065, 1110, 1122, 1389, 1586, 1633, 1700). On trouve « bell » (v. 1396, 1517, 1573), « cett »(v. 110, 313, 610, 764, 910, 925, 1006), « comm »(v. 734), « ell » (v. 403), « tout » (v. 158, « toutautre beauté »).

5 Vers 32, 33, 35, 38, 78, 110, 255, 262, 340, 465, 730, 857, 873, 917, 918, 1131, 1204, 1440, 1494, 1508, 1598, 1620, 1711, 1741.

6 Vers 231, 681, 684, 687, 755, 780, 846, 911, 1081, 1093, 1189, 1285, 1300, 1317, 1360, 1390, 1414, 1612, 1673, 1724.

7 Vers 684, 687, 1285, 1300, 1395 et 1612.

8 Spillebout, p. 185-186.

9 Vers 358 (« ioignit »), 750 (« dit », voir la note) et 1248 (« finit », voir la note 171 p. 301).

10 URL : http://idt.huma-num.fr/notice.php?id=369

11 Lusage des capitales dans la pièce est arbitraire : on trouve par exemple dans une réplique « Les vers, & les chansons » et dans la réplique suivante « Les chansons & les Vers » (vers 555 et 557). Outre quelle suit un usage ancien, la ponctuation du texte original est peu soignée : la construction de la phrase y est par exemple souvent brisée par des points (fin des vers 28, 58, 85, 108 etc.)

12 Nous avons cependant corrigé la ponctuation de lavis au lecteur dans deux cas derreur manifeste : « arriuer », Si au lieu de arriuer. Si (A3 vo) et redire pour moy au lieu de redire, pour moy (A4 vo).

13 Pour avecque, nous avons retenu la forme courante sans s. Dans la pièce est utilisée systématiquement (onze occurrences) la forme avec s, mais on trouve la forme sans s dans lépître dédicatoire (A2 ro), où nous lavons modernisée en avec. Devant voyelle, on a remplacé « encor » par « encore » (vers 762, 867, 882, 1240 ; aux vers 1052, 1255 et 1535, encore est écrit en revanche avec un e devant voyelle). On trouve une fois dans la pièce encores avec s (v. 72, devant consonne). Les formes avecques et encores avec s seront condamnées par Vaugelas.

14 Notons que ce nest pas le cas pour « Ayeuls » dans lépître dédicatoire que nous avons remplacé par « Aïeux » : la langue classique ne distinguait pas les deux mots et les considérait même parfois comme homophone (voir Littré, s.v. « Aïeul », Remarque).

15 Altération de la prononciation plorer, par ailleurs elle-même condamnée par Laurent Chifflet dans sa Grammaire, 1659, cité par Littré.

16 Article « Portrait, pourtrait » des Remarques de Vaugelas : « depuis dix ou douze ans, ceux qui parlent bien disent arroser[] sans ».

17 On trouve par exemple nege au vers 392 et neige au vers 869 (double graphie enregistrée par Richelet, mais non par Furetière).

18 Cette recherche na rien de systématique : on trouve par exemple à la rime avec ame tantôt flamme tantôt flame.

19 Voir la note du vers 266.

20 « Puis que » (v. 704, 811, 842) et « puis qu » (vers 498, 504, 573, 919, 1264, 1358, 1575, 1583, 1704). Même chose pour « par tout » (vers 264, 338, 575, 628, 653, 753), « en fin » (vers 81, 332, 394, 455, 481, 585, 1254), « quoy que » (v. 457), « par fois » (v. 655).

21 « elle euſt veu ma mort toute en colere », v. 1082 ; « Ses yeux ſont tous couverts », v. 1613.

22 « que ie les aye ſuiui », Au lecteur ; « Ils sõt beaux, des baiſers, quils ont receu de londe », v. 230 ; « La piété toutefois quell auroit eu de moy », v. 403.

23 « Ils ſemblent ſe ioüants », v. 973 ; « Des filets dor, gliſſants ſur des pommes diuoire », v. 974.

24 « aux plus grandes douceurs, / Quait encores produict, le concert des neuf ſœurs », v. 72.

25 « Ah que na-elle eſté muëtte, ou lautre ſourd », p. 90, v. 1282 ; « Comment te faſche-il quil ten oste la gloire ? », p. 95, v. 1365. Dans le dernier cas, la métrique empêche de supposer une ancienne prononciation sans ajout dun t analogique. On trouve le t analogique noté (sous la forme t, qui sera condamnée par Vaugelas) dans les vers 1013, 1597, 1634, 1635.

26 Voir par exemple Himenee, v. 165, et cignes, v. 183.

27 V. 153.

28 Vers 335, 349 et 349.

29 Signalons à ce propos que Ménage consacre une intéressante réflexion à lonomastique poétique, p. 229-233.